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L’analyse syntaxique dans l’enseignement secondaire : « modèles » proposés et nouveaux référentiels de français

Contact et inscriptions
L’inscription par courriel (adressé à l’un des organisateurs ci-dessous) est obligatoire pour que nous puissions vous envoyer un lien dans le cas où la séance devrait se tenir à distance.
soit à michel.berre@umons.ac.be,
soit à gudrun.vanderbauwhede@umons.ac.be, soit à benedicte.vangysel@umons.ac.be

SÉMINAIRE SUR L’ENSEIGNEMENT DE LA GRAMMAIRE
Mercredi 24 mars 2021 de 13h45 à 17h

Invitées

  • Mme Audrey Roig, Université Paris Descartes, Laboratoire EDA (Éducation, Discours, Apprentissages).
  • Mme Irène-Marie Kalinowska, Haute École Bruxelles-Brabant, collaboratrice au Service de Didactique des langues de l’UMONS.
  • Mme Monia Chiarelli, Wallonie-Bruxelles Enseignement.

Interventions
13h45-14h Accueil des participants et présentation du Séminaire
14h-14h45 Audrey Roig, La valse des compléments
14h45-15h30 Irène-Marie Kalinowska, Comment initier les futurs professeurs de français et de français langue étrangère au maniement du discours grammatical ?

15h30-15h45 pause

16h-16h45 Monia Chiarelli, Quelle place pour l’enseignement de la syntaxe au secondaire ?
16h45-17h Clôture de la séance.


Cette rencontre est organisée par la Faculté de Traduction et d’Interprétation de l’université de Mons (Services de Didactique des langues et des cultures, d’Études nordiques et de Traductologie et linguistique de corpus) et l’Association belge des Professeurs de français (ABPF). La participation est gratuite.

Audrey Roig,

Université Paris Descartes, Laboratoire EDA (Éducation, Discours, Apprentissages).

La valse des compléments

Si la fonction complément doit beaucoup au développement de la grammaire scolaire, elle doit aussi son éclatement, depuis le début du XXe siècle, aux codes de terminologie successifs notamment. À l’heure actuelle, la spécification fonctionnelle des groupes qui « complémentent » dépend majoritairement de trois paramètres :

< de la nature du mot ou du groupe qui complète la phrase (e.g. adjectif > épithète/attribut ; groupe prépositionnel > complément ; etc.) ;

< de sa portée dans la phrase (complément de phrase, du verbe, du nom, de l’adjectif, de l’adverbe ; épithète simple/détachée ; etc.) ;

Lors de cette intervention, nous examinerons la qualité de ces trois arguments de classification à l’aide de quelques exemples qui nous conduiront à questionner ensuite le bien-fondé de l’opposition « compléments (in)directs du verbe » vs « compléments de phrase ». Ceci nous permettra, pour finir, de revenir sur l’importance accordée à ce cloisonnage dans le cadre des objectifs fixés pour l’enseignement grammatical dans les établissements secondaires.

Irène-Marie Kalinowska,

Haute École Bruxelles-Brabant, collaboratrice au Service de Didactique des langues de l’UMONS.

Comment initier les futurs professeurs de français et de français langue étrangère au maniement du discours grammatical ?

Le discours grammatical, c’est bien connu, a une mauvaise réputation. Antidote peu efficace contre les fautes d’orthographe, aide médiocre à l’acquisition des compétences communicatives, on l’accuse aussi d’être excessivement difficile, truffé de termes incompréhensibles et d’énoncés contradictoires tout en étant synonyme d’ennui, de souvenirs scolaires pénibles et de temps et d’énergie dépensés en pure perte.

Pourtant, manié suivant les règles qui lui sont propres – cohérence et explicitation des termes – il permet d’accéder à l’analyse du fonctionnement de la langue. Son maniement adéquat ouvre la voie à la construction du recul réflexif et des aptitudes métalinguistiques. Or ces aptitudes sont celles que l’école sollicite et que les élèves doivent posséder pour réussir dans la plupart des cours.

Dans notre intervention, nous nous concentrerons sur l’analyse de la phrase. Les modèles théoriques sont nombreux, de capacité explicative et de maniabilité variables. Cependant, chaque grammairien ou linguiste le sait, ils comportent tous un chapitre de questions non résolues qui non seulement posent des problèmes aux théoriciens eux-mêmes, mais qui, surtout, sont particulièrement difficiles à aborder en classe, à quelque niveau que ce soit. Faut-il passer ces questions sous silence pour garder l’impression de simplicité ou vaut-il mieux, au contraire, tenter d’y répondre ?

Dans cette intervention, nous examinerons quelques problèmes récurrents dans l’analyse de la phrase, sources de difficultés pour les futurs professeurs de français en formation initiale. Un coup d’œil rétrospectif sur l’histoire du discours grammatical en général et en Belgique francophone en particulier nous permettra de montrer différentes options d’interprétation et d’indiquer parmi celles-ci des analyses qui se sont avérées efficientes.

Monia Chiarelli,

Wallonie-Bruxelles Enseignement.

Quelle place pour l’enseignement de la syntaxe au secondaire ?

Depuis la mise en application de l’enseignement par les compétences corollaire de l’adoption du décret « Missions », la place à accorder à l’enseignement de la grammaire – et plus spécifiquement celui de la syntaxe – n’est pas toujours aisée à déterminer. Or, tous les professeurs de français s’accordent sur le sujet : des apprentissages grammaticaux et syntaxiques restent indispensables au secondaire. Les questions relatives à ces savoirs et savoir-faire ainsi qu’à la manière de les aborder sont dès lors pleinement légitimes.

Nous analyserons un exemple de « scénarisation » d’apprentissage afin de mettre en lumière l’idée que la grammaire ne constitue pas une compétence en soi, mais un moyen d’atteindre cette compétence. Au travers de cette approche contextualisée des notions langagières, la portée réflexive de l’UAA 0 (Unité d’Acquis d’Apprentissage) – justifier, expliciter – peut se révéler un atout majeur. Dans le contexte actuel lié à la crise sanitaire, d’importants défis d’ordre pédagogique sont à relever en matière d’hybridation. Nous discuterons de la valeur ajoutée et des enjeux d’un tel dispositif pour l’enseignement et l’apprentissage de la grammaire.

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